Couac

Couac naît dans un monde de douceur et de plumes, blanc, épuré. Lentement, son corps s’étire et se tend, il cherche des points d’appui pour se redresser. Maladresse des premiers gestes, des premiers pas. Puis, peu à peu, l’identité de Couac se construit, en même temps que son corps se déploie. Mais il ne ressemble pas vraiment à ses frères et soeurs de couvée. Rejeté de tous, il est contraint de quitter sa famille et de partir. Un jour, cependant, ébloui par la beauté des cygnes, le Vilain Petit Canard décide de les rejoindre. En mêlant la marionnette, la danse et la vidéo, Angélique Friant porte à la scène un Vilain Petit Canard intemporel, d’une poésie visuelle et sonore d’une grande douceur. Cette adaptation du conte d’ Andersen nous parle de la naissance, des premiers pas, des premiers regards, sur soi, sur les autres, des autres, des premières transformations du corps, de la pensée, du vilain petit canard, enfin, qui sommeille en chacun de nous.